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Sankara le féministe

Partie 2

Mémorial du président Thomas Sankara à Ouagadougou.

Je vais devoir introduire cette deuxième partie de mon article sur le Thomas Sankara féministe par une phrase que j’ai vu passer sur le média tiktok* et qui disait:  » Mais en fait, Sankara, n’était pas gentil…. » Cette phrase me laisse quelque peu perplexe… Gentil? un chef d’état a t-il réellement besoin d’être gentil? Ils sont en général élus pour penser le bien être des populations qu’ils ont choisi de servir. Ce qui suppose que l’on prenne des décisions à la fois populaires en faveur des uns ou impopulaires car en faveur des autres… C’est la suite logique des responsabilités qui leur incombent. Pour ce qui est du chef d’État africain en particulier. Si l’on s’en tient à ce qui est de l’ordre du politiquement correct. Depuis le départ du colon, les chefs d’États au pouvoir ont fait en sorte que les populations reçoivent éducation, soins de santé, infrastructures au top. Ils ne pillent pas les caisses de l’État, ne détournent pas les fonds, renouvellent les infrastructures, et surtout n’oppressent pas les populations. Ceci serait peut-être au fond, la vraie définition du terme « gentillesse » …..

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Les scarifications

Le scarificateur est un personnage éminemment respecté au sein du clan. Il est en phase avec deux éléments sacrés, le sang et le feu. Il n’est cependant pas sollicité pour toutes les scarifications. Dans les cas particuliers, tels la scarification d’un mort né, la famille est amenée à faire appel au fossoyeur afin que, mélangé aux ordures, l’enfant ne soit pas enlevé par les mauvais génies lors de son passage vers l’au-delà. Les deux personnages ont en commun d’user pour leurs arts, de petits couteaux ou de lames de rasoir pour les plus modernes. Le scarificateur « blesse » le personnage pour le marquer d’une identité ethnique indéniable. Les scarifications sont communes aux personnes de sa communauté. Les senoufos portent sur chaque parties du visage trois marques bien distinctes qui partent de la bouche aux oreilles. Les guerriers se reconnaissaient ainsi sur le champs de bataille. Porter les mêmes marques sur le corps, certifient l’appartenance à la tribu, il était dans ces cas là, hors de question de mettre à mort ou de blesser l’individu ainsi identifié. Il n’est pas mal vu chez les Suri d’Ethiopie d’inscrire sur son corps le nombre d’ennemis tués sur le champs de bataille……

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